2009/06/19

> Berria: Indarkeria > ANDALUCIA: UN MALTRATADOR INCENDIA LA CASA DE SU EX PAREJA, LA MATA Y HIERE A DOS HIJAS

  • Un maltratador incendia la casa de su ex pareja, la mata y hiere a dos hijas
  • El País, 2009-06-19 # C. Romaguera • Algeciras
Un nuevo caso de violencia machista sumó ayer una víctima mortal más, en la ciudad de La Línea de la Concepción (Cádiz). Josefa M. L., de 40 años, falleció por inhalación de humo cuando se encontraba junto a sus cuatro hijos en una vivienda de la calle Palangre. Su ex pareja, Juan M. E., prendió fuego a la casa, hiriendo además de gravedad a una de las niñas, de dos años de edad, hija suya; y a otra joven de 18 años, hija de un matrimonio anterior de la fallecida. El hombre, de 42 años, fue detenido de inmediato, y las dos heridas, trasladadas a la Unidad de Quemados del Hospital Virgen del Rocío de Sevilla, donde se encuentran en estado crítico.

Pasaban pocos minutos de las diez y media de la mañana cuando el presunto agresor provocó un incendio en el inmueble de una sola planta en el que vivía su antigua pareja con sus hijos (un varón y tres niñas). Según algunos vecinos, "la noche anterior amenazó a la mujer con matarla".

Salir por las rejas
"Han intentado sacar a los menores por las rejas de la casa", dijo un testigo. Algunos de los vecinos y bomberos que participaron en las tareas de rescate -junto a agentes del Cuerpo Nacional de Policía y de la Policía Local- tuvieron que ser atendidos por la inhalación de humo. En un comunicado, la Comisaría de Policía de la Línea señala que la sala del 091 recibió una llamada sin identificar para alertar sobre el fuego. La mujer falleció por inhalación de humo; la niña de dos años tiene el 20% de su cuerpo quemado, requiere respiración asistida y "está muy grave". Y la joven de 18 tiene quemaduras en el 40% de su cuerpo y se encuentra en "estado crítico".

Fuentes judiciales confirmaron que Juan M. E. ya fue condenado por un delito de malos tratos y tenía una orden de alejamiento por varias denuncias de su ex pareja, que había quebrantado con anterioridad.

De hecho, las mismas fuentes confirmaron que el día 22 de junio el detenido deberá personarse ante el juez para declarar por el quebrantamiento la orden. La víctima, la número 26 de la violencia machista en 2009, pidió no declarar contra su agresor. La Policía de la Línea aseguró que Josefa fue convocada en dos ocasiones telefónicamente y otra mediante citación oficial, para que se acogiera al programa de protección de víctimas de violencia de género pero nunca contestó.

> Komunikatua: FELGTB > MAÑANA COGAM Y FELGTB RINDEN UN HOMENAJE PUBLICO A GARCIA LORCA

  • Mañana COGAM y FELGTB rinden un homenaje público a García Lorca
  • Con este acto se reivindica la necesidad de que la diversidad afectivo-sexual sea atendida en el Sistema Educativo
  • FELGTB, 2009-06-19
Solo el 7% de los estudiantes de secundaria y bachillerato saben que Federico García Lorca era homosexual. El 85% no sabe citar ningún personaje histórico que fuera homosexual, bisexual o transexual. Prácticamente ninguno tiene referentes lésbicos*. Por eso la FELG TB y COGAM rendirán mañana, sábado, 20 de junio, un homenaje a García Lorca, pero no sólo como uno de los más importantes escritores de España, sino como víctima del silencio impuesto en el sistema educativo a su realidad.

El acto, junto a la estatua del autor en la Plaza Santa Ana de Madrid, será presentado por la poeta Ruth Toledano, nombrada recientemente como la primera mujer cronista de la Villa de Madrid, y por el escritor Eduardo Mendicutti .

Se trata de una actividad enmarcada en la celebración de la FELGTB de 2009 como Año de la Diversidad Afectivo-sexual en la Educación , con el que se pretende concienciar a la sociedad y a los poderes públicos de la necesidad de educar en el respeto a la diversidad y de aportar referentes a los adolescentes LGTB (lesbianas, gays, transexuales, bisexuales e hijos de familias homoparentales, quienes, según el mencionado estudio, representan hasta el 10% de la población adolescente.

“El sistema educativo no puede dejar de lado a estos jóvenes. No pueden crecer sintiéndose extraños, culpables, marginados. Por eso, el mandato de la LOE es claro: hay que atender a la diversidad afectivo-sexual”, afirma Antonio Poveda, Presidente de la FELGTB.

Por su parte, Miguel Ángel González, Presidente de COGAM, recuerda que “varias investigaciones demuestran que el conocimiento de referentes LGTB reduce los elevados niveles de violencia y exclusión que viven estos chicos y chicas a causa de su orientación sexual o su identidad de género”.

  • *Resultados que presentó la investigación “Actitudes ante la diversidad de la población adolescente de Coslada y San Bartolomé de Tirajana”, disponible en www.felgtb.org.

> Berria: Ekainak 28 > MIARRITZE: GAY PRIDE, FESTIVE ET MILITANTE

  • Gay Pride : Festive et militante
  • La désormais traditionnelle marche des Fiertés Lesbian, Gay, Bi et Trans (LGBT) aura lieu ce samedi à Biarritz. Le thème de ralliement de cette 9ème marche est « Liberté, Egalité, Fraternité «. Pour la LGP-Biarritz il s'agit de rappeler que la devise républicaine française doit s'appliquer à tous. Cette journée est également le 40è anniversaire des émeutes de Stonewall
  • Le Journal, 2009-06-19
Si la Gay Pride de Biarritz est un événement festif, c'est aussi l'occasion de porter des revendications militantes telles que le mariage, l'homoparentalité, l'égalité réelle des droits, la lutte contre les discriminations et l'homophobie ou la prévention du sida et des MST. Pour le nouveau président de la LGP-Biarritz, Christophe Stephany, reprendre la devise républicaine s'imposait « pour rappeler au Gouvernement trois principes : la fraternité, parce qu'on doit aider son prochain, parce qu'on ne laisse pas des gens de côté. La liberté, parce qu'on doit pouvoir vivre une vie différente, parce qu'on a le droit de vivre une sexualité en toute liberté. Enfin, l'égalité, parce qu'on devrait tous être considérés sur un pied d'égalité en ce qui concerne l'adoption, le mariage, pour qu'on repense à la question du don de sang, toujours interdits aux homosexuels hommes. Il s'agit aussi pour nous d'informer sur les nouveaux droits, réagir haut et fort contre les propos homophobes ou proposer des actions».L'investissement du nouveau président de la LGP-Biarritz, se traduit aussi par une réactivation du réseau associatif. Ainsi avec la délégation d'Aides Pays Basque et l'association GEHITU de Donostia, ils élaborent et mènent conjointement de nombreux projets comme l'exposition Joëlle Dollé à l'Atabal de Biarritz, les rencontres mensuelles sur les actions de préventions (VIH, Hépatites et IST), les activités militantes ou ludiques comme le « Hendaïa express» en mai dernier. L'association a également d'autres activités : cours d'espagnol pour débutants, mise en place de programmes d'éducation au sein des écoles, conférences pour mieux comprendre la place des populations LGBT dans la société. Récemment l'association s'est fortement indignée suite au message de Mgr Aillé, Evêque de Bayonne lors du débat sur la reconnaissance du statut de beau-parent : « Il y a beaucoup d'hostilité encore contre l'homoparentalité. Mais être gay, ce n'est pas seulement une façon de vivre sa sexualité, c'est de l'amour. Aujourd'hui, il y a des milliers et des milliers d'enfants dans le monde qui sont abandonnés et qui aimeraient bien recevoir cet amour » lui rétorque Christophe Stephany. Les réactions de l'association ne s'arrêtent pas là. En septembre 2008, la LGP-Biarritz est une des premières associations à être monté au créneau pour lutter contre le fichier Edwige, puis contre le chanteur Anthony B. dont les chansons prônent la violence homophobe. Enfin elle n'est pas restée absente du débat sur le don du sang. des combats restent à mener comme l'indique le président de la LGP « Il est important de montrer que la ghettoïsation est terminée, que notre intégration avance chaque jour avec succès, même s'il reste des problèmes à régler. L'homosexualité est bien tolérée dans une ville comme Biarritz. Mais dans bien des petites villes du Pays Basque Nord, cette question reste un tabou».

Stonewall, veritable symbole
Les émeutes de Stonewall, connues aussi sous le nom de Christopher Street Day (CSD), sont une série de manifestations spontanées et violentes contre un raid de la police qui eut lieu dans la nuit du 28 juin 1969 à New York, au Stonewall Inn, dans le quartier de Greenwich Village de New-York. Ces événements sont souvent considérés comme le premier exemple de lutte des gays et lesbiennes contre un système soutenu par les autorités et persécutant les homosexuels. Ces émeutes représentent le moment symbolique marquant le début du mouvement des droits civiques pour les homosexuels, aux États-Unis et partout dans le monde.

Le “Gay-Friendly” n’est plus ce qu’il était à Biarritz
Biarritz ne figure pas dans le palmarès des villes « gay-friendly» du magazine Têtu . Très réputée dans les années 50, au fil du temps et des modes, l'ambiance gay de Biarritz est devenue différente.

De nouveaux lieux apparaissent pourtant comme l’hôtel Mirano. « Ici la clientèle est mélangée. Nous n'avons pas voulu en faire un lieu dédié « explique Jean-Daniel Lissardy. Au restaurant Le Passage on apprécie également la clientèle multiple comme le gérant, Eric, le précise : « Je n'ai pas voulu être répertorié comme lieu gay. Mon souhait est de vivre avec tout le monde ». Il semble que la belle époque soit révolue et la disparition progressive de l'animation nocturne en témoigne. Ainsi pour Hervé de la LGP « Beaucoup d'établissements gays ont fermé à cause des problèmes de voisinage. Il ne reste ici que le BoBar et l'Excuse ». L’association souhaite d’ailleurs dynamiser la nuit et affirmer son identité : « La ghettoïsation de la population gay a disparu depuis longtemps à Biarritz. Et la ville reste un haut lieu pour beaucoup d'homosexuels de la région, au même titre que Toulouse et Bordeaux, avec ses traditionnels rendez-vous galants au Phare, par exemple”. Pourtant le nombre d’établissement «gayfriendly« n’est pas très important sur le BAB et la récente fermeture du Mata-Hari à St Jean-de-Luz renforce l’impression. “Le Caveau est situé au coeur Biarritz. Il a longtemps été le club privilégié des nuits gays, mais il évolue désormais vers un public de plus en plus mixte » ajoute un habitué des lieux. Comme le dit Laurent

« Ici tout le monde feint de respecter cette visibilité mais beaucoup de regards incrédules en disent long. Même si des animateurs parisiens viennent draguer ici l’été, le reste de l’année s’afficher gay n’est pas toujours bien perçu «. Ainsi beaucoup encore dans la communauté homosexuelle préfère la discrétion. Comme l’indique ce vendeur qui préfère rester dans l’anonymat « Certains font partie de la bourgeoisie locale. Ils préfèrent rester discrets voire que leur homosexualité reste cachée. Jamais vous ne les verrez à la Gay-Pride ! » Et Saint-Sébastien a pris la relève.

« Il n'y a pas assez de lieux communautaires ici », déplore Christophe Stephany. « Car le 100 % homo n'est plus accepté. Pourtant, ces endroits ne sont pas des ghettos. Ils permettent aux jeunes d'apprendre à assumer leur identité sexuelle sans crainte. » ajoute-t-il. Le président de la LGP-Biarritz pense que les lieux gays sont nécessaires pour une prévention efficace contre le VIH et une écoute active. « À l'époque du franquisme, les Espagnols en quête de rencontres homosexuelles, aimaient venir se lâcher ici », rappelle le trésorier de la délégation, Hervé. Selon lui, on assiste à une « paupérisation » du phénomène « gay-friendly » biarrot. La LGP a l'ambition de redresser le niveau avec au programme le financement de soirées spectacles et beaucoup d’autres surprises encore.

  • Day & Night
  • La principale nouveauté : le défilé partira plus tard dans l’après-midi, à 17h, afin de pleinement profiter du programme festif et militant prévu sur l’Esplanade du Phare de Biarritz.
  • 12h : Pique-nique et ouverture du village associatif
  • 14h : Rassemblement, LGBT Tea Dance, mariages et adoptions
  • 17h : Départ de la Marche de l’esplanade du phare pour descendre le long de la Grande Plage pour arriver place Clemenceau.via Sainte Eugénie
  • 23h30 : Soirée officielle de la Pride au B.Pink (casino de Biarritz)

> Berria: Ekainak 28 > EHGAM Y 7MENOS20 LLAMAN A LUCHAR ACTIVAMENTE POR LA LIBERACION SEXUAL

  • Ehgam y 7menos20 llaman a luchar activamente por la liberación sexual
  • Gara, 2009-06-19
Las organizaciones Ehgam Gasteiz y 7menos20, con motivo de la celebración del Día del Orgullo GLTB el día 28, instaron ayer a la ciudadanía a luchar por la liberación sexual y lo hicieron recordando la respuesta dada en 1969 a una agresión transfoba en Nueva York. Denunciaron que cuarenta años más tarde siguen siendo agredidas en la calle y que les siguen «humillando, insultando...».

Ante ello, alertaron: «Hemos decidido responder a la agresión con el ataque». «Exigimos -prosiguieron- que este día no sólo sea para el festejo y el cachondeo, sino también para mostrar nuestro orgullo de cómo somos, cómo deseamos y también para manifestar nuestra ira ante un sistema que nos amordaza y arrincona».

Por otra parte, mañana se celebrará en Biarritz Gay Pride. Una manifestación recorrerá sus calles a partir de las 17.00.

> Berria: Ekainak 28 > GASTEIZ: EHGAM Y 7MENOS20 LLAMAN A CELEBRAR EL DIA DEL ORGULLO DESDE EL ACTIVISMO

  • Colectivos de gays, lesbianas y transexuales llaman a celebrar el Día del Orgullo desde el activismo
  • Se quieren evitar las carrozas esponsorizadas. "Maricas, bolleras y transexuales vamos a plantar cara desde las barricadas", aseguran
  • Noticias de Alava, 2009-06-19 # Axier Burdain • Vitoria
El próximo 28 de junio, los informativos darán cuenta de que una caravana multicolor de vehículos más o menos estrafalarios recorren las principales arterias de Madrid y Barcelona para reivindicar los derechos de los ciudadanos homosexuales. En Vitoria no se celebrará el Día del Orgullo Gay de esa manera, ya que los colectivos 7 menos 20 y EHGAM han decidido responder a las agresiones homófobas que aún hoy se producen en las calles de la CAV "con el ataque". "No queremos las carrozas esponsorizadas del sistema capitalista ahogando nuestras reivindicaciones y es por eso que las maricas, bolleras y transexuales vamos a plantarles cara desde las barricadas, las pancartas y los gritos", señalaron sus responsables.

Según indicaron ayer, 40 años después de que tuvieran lugar en Estados Unidos los incidentes que posteriormente darían sentido al Día del Orgullo Gay, en la CAV todavía se registran innumerables casos de homofobia. "En la Euskal Herria de 2009 seguimos siendo agredidas en la calle, nos siguen humillando e insultando. Ya en el colegio nuestros compañeros nos dejan bien claro lo dura que va a ser nuestra vida. La Iglesia Católica y otras religiones nos catalogan de enfermas que, en ocasiones, tenemos cura. Promueven la no utilización del preservativo facilitando la infección del virus VIH, convirtiéndolo en una herramienta asesina. Nos imponen la invisibilidad de nuestras relaciones sexuales", señalaron.

Pese a aceptar que una parte del movimiento que luchaba por los derechos de gays, lesbianas y transexuales se ha reinsertado en el sistema -"nos dejan casarnos, adoptar niños, operarnos e incluso cambiar nuestro nombre en el DNI después de declararnos psiquiátricamente enfermas de dimorfismo sexual"-, los portavoces de EHGAM y 7 menos 20 hicieron un llamamiento a celebrar, el próximo día 28, un Día del Orgullo Gay "en el que no todo sea festejo y cachondeo y que mostremos con orgullo como somos".

Para ello, entre los días 22 y 28 de junio, los dos colectivos organizarán charlas a cargo de diferentes ponentes, exposiciones y proyecciones de cine en Hika Ateneo y la taberna Hala Bedi.

> Elkarrizketa: Beatriz Gimeno > "A DOLORES VAZQUEZ SE LE MASCULINIZO PARA DEMOSTRAR QUE NO ERA MUJER, SINO ASESINA"

  • Beatriz Gimeno: "A Dolores Vázquez se le masculinizó para demostrar que no era mujer, sino asesina"
  • Noticias de Gipuzkoa, 2009-06-19 # Ana Ursula Soto • Donostia
¿Cuál es la imagen de la lesbiana perversa?
Acumula todo lo malo, no es humana y es así como se representó a Dolores Vázquez. Aunque cualquier lesbiana, en algún momento, puede verse mostrada así o con la imagen pornográfica de la publicidad o los anuncios de contacto, donde se usan falsas lesbianas como reclamo sexual.

¿Pero qué supone que a Dolores Vázquez se le viera como una lesbiana perversa?
Siguiendo las noticias demuestro que se la deshumanizaba masculinizándola, representándola como un monstruo. Se insistió en que hacía mucho deporte y en que tenía mucha fuerza física porque era capaz de levantar a su madre en brazos, una mujer que estaba impedida. En lugar de tomarlo bien, se usó contra ella. También se destacó que era directora y que sabía dar órdenes, cosas que en situaciones normales ni se mencionan, pero en el caso de Dolores se usaron para masculinizarla y para demostrar que no era una mujer, sino un monstruo y de ese modo se pudo hacer de ella una asesina.

Pero, ¿con qué objetivo?
No había ningún objetivo. Cuando asesinaron a Rocío Wanninkhof, en lugar de buscar al verdadero asesino y utilizar el ADN de la colilla que fue la que sirvió para detener a Tony King, se centraron en la lesbiana que había cerca (era la pareja de la madre). Ella tenía que ser la asesina. A partir de ahí, la Policía intentó que encajara en las pruebas, cuando era imposible porque no había ninguna.

¿Sólo por su condición sexual?
No había ningún otro motivo. Era una persona que tenía un trabajo respetado, conocida, establecida, y contra la que no había ningún tipo de denuncia. Los vecinos decían que era una persona muy amable, que se ocupaba de su madre, que tenía familia, pero de la noche a la mañana se convirtió en la asesina de una adolescente, simplemente porque era lesbiana. Si no llega a serlo, nada de lo que pasó hubiera podido suceder.

Es una acusación muy dura decir que su condición sexual la condenó.
Pero el propio Fiscal reconoció que ni siquiera había pruebas contra ella, sólo indicios. Eso debería haber servido para echar al fiscal del caso, porque no se puede condenar a nadie sin pruebas. Sin embargo, a ella se la condenó porque se había hecho antes una representación social que permitía que tanto el jurado, como los medios y la sociedad no pusieran ninguna pega. Nadie protestó.

¿Qué razones le motivaron para hacer este estudio?
Ver cómo funcionaban esos mecanismos en todos nosotros. Yo misma me creí la mujer que los medios habían dicho que era: antipática, violenta, mandona, agresiva...

¿Cree que se podría repetir la misma historia ahora?
Pues desgraciadamente pienso que sí, porque la invisibilidad a la que se somete a las lesbianas, por ejemplo, sigue siendo absoluta en los medios de comunicación. El País no escribió nunca la palabra lesbiana en todas las noticias sobre Dolores Vázquez.

¿Por qué piensa que lo hizo?
Daniel Borrillo, un profesor de París, habla de la homofobia liberal, que no es la burda de los que se creen homófobos y así lo defienden. La liberal es pensar, como hacen muchas veces la prensa seria, que esto es un tema privado del que mejor no se habla. En realidad, se está siendo homófobo porque no se trata con naturalidad.

¿Qué sorpresas se llevó?
Para mí todo fue una sorpresa y eso que no tenía una actitud especialmente beligerante con el caso. Primero pensaba que era culpable y luego no creía que me iba a encontrar esa homofobia enmascarada en la prensa seria. A Dolores Vázquez le perdió que no era simpática y que, además, mandaba, como si fuera antifemenino.

La prensa, en general, debería hacer entonces una reflexión.
Sí, porque muchos medios que no quieren ser homófobos, no saben enfrentarse con naturalidad al asunto. En el accidente de Spanair murió una mujer que tenía un cargo en el Gobierno canario y que estaba casada con otra mujer, pero hubo un periódico que, cuando habló de la viuda, la llamó su íntima amiga. Es como si intentaran armairizarnos a la fuerza. Tú quieres salir del armario y te vuelven a meter.

> Berria: Abortua > EL PP SE DESMARCA DE LOS OBISPOS EN SUS ATAQUES A LA LEY DEL ABORTO

  • El PP se desmarca de los obispos en sus ataques a la ley del aborto
  • La Iglesia apela al voto de los católicos pero el partido recalca su autonomía
  • El País, 2009-06-19 # Fernando Garea / J.A. Aunión • Madrid
La Conferencia Episcopal Española lanzó ayer un nuevo ataque a la reforma de la ley del aborto que prepara el Gobierno con un claro mensaje a quienes tienen que votarla en el Congreso: "El anteproyecto constituye un serio retroceso respecto de la actual legislación despenalizadora, ya de por sí injusta. Por tanto, de acuerdo con la doctrina de la Iglesia, ningún católico coherente con su fe podrá aprobarla ni darle su voto. Tampoco debería hacerlo nadie que atienda a los justos imperativos de la razón".

Sin embargo, el PP marcó distancias con el comunicado, para presentar su radical oposición al cambio legal como una decisión autónoma. Es decir, los populares dejaron claro su rechazo al proyecto de ley que prepara el Gobierno, pero presentándolo como una decisión del partido, al margen de la doctrina de la Iglesia. Ejecutaron de forma coincidente esta posición el presidente del PP, Mariano Rajoy; el vicesecretario de Comunicación, Esteban González Pons, y la responsable de Organización, Ana Mato. Fuentes de la dirección del PP aseguran que se trata de demostrar que "se puede llegar por caminos distintos y autónomos a una misma conclusión de rechazo".

Rajoy aseguró en Bruselas que votará en el Congreso contra lo que considera un "disparate" por "convicción propia" y no porque lo pida la Conferencia Episcopal. El líder del PP rechazó opinar sobre el comunicado de la cúpula eclesiástica y dijo que él no es "comentarista" y que cada uno puede decir lo que considere oportuno. "Votaré en contra pero no porque lo diga nadie, y yo no voy a comentar las declaraciones de la Conferencia Episcopal ni de nadie porque no es mi función. Todo el mundo tiene el derecho a hablar, y punto", aseguró.

Con argumentos muy parecidos a los que ha mantenido hasta ahora -presentar el aborto como un derecho es una "fuente envenenada de inmoralidad e injusticia que vicia todo" el proyecto de ley-, los obispos lanzan su llamamiento poco después de que la futura norma demostrase un amplio apoyo en el Congreso por parte de PNV, ERC, BNG, IU, ICV, NaBai y, por supuesto, PSOE.

Poco después de la presentación del documento, González Pons afirmó que los obispos tienen "una responsabilidad muy grande" con todos los católicos, aunque dentro de su ámbito, que es "la religión". La dirigente del PP Ana Mato se esforzó también en diferenciar el ámbito de la Iglesia del de los partidos. Así, aseguró que respeta lo que diga la Iglesia en el ámbito religioso y moral y que los políticos se dedican a otra cosa: "a hacer política".

El interés del PP por marcar su propia posición al margen de lo que diga la Conferencia Episcopal ya se apreció en la última manifestación contra el aborto, en la que participaron miembros del partido pero a título particular. No hubo representación oficial del PP, ni apoyo expreso previo de la dirección, a diferencia de lo que ocurrió en la anterior legislatura en la manifestación contra el matrimonio homosexual.

El PP rechaza radicalmente la reforma planteada por el Gobierno, pero pone en primer lugar el argumento de que no encaja en la Constitución, antes que los razonamientos morales o religiosos de la Iglesia. El PSOE, a través de su portavoz en el Congreso, José Antonio Alonso, y la responsable de Igualdad, Carmen Montón, reafirmó su intención de sacar adelante la reforma que da más garantías a las mujeres.

Por otra parte, la diputada del PP Celia Villalobos asegura ahora que su abstención en la votación de la moción que pedía parar la ley se debió a un error.

  • Interrumpir el embarazo "es matar"
  • El País, 2009-06-19 # J.A.A. • Madrid
La reforma de la ley del aborto que prepara el Gobierno, si se llega a aprobar, "supondría un serio retroceso en la protección de la vida de los que van a nacer, un mayor abandono de las madres gestantes y, en definitiva, un daño muy grave para el bien común". En la declaración aprobada ayer por la Comisión Permanente de la Conferencia Episcopal Española (CEE), los obispos desgranan el anteproyecto de ley para contraponer su visión del aborto.

Lo que más solivianta a la CEE es que se considere un derecho "algo que, en realidad, es un atentado contra el derecho fundamental a la vida". No se puede, insisten, dejar esa decisión al arbitrio de la mujer durante las primeras 14 semanas de embarazo (plazo en el que la futura ley permite decidir libremente si abortar o no). Tampoco entienden que la interrupción del embarazo pueda concebirse como una decisión privada y critican que las adolescentes de 16 y 17 años puedan tomarla sin consultar a sus padres.

El documento de la CEE arremete contra la idea de que la interrupción del embarazo sea cuestión de salud: "Decidir abortar es quitar la vida a un hijo ya concebido y eso sobrepasa con mucho las posibles decisiones sobre el propio cuerpo, sobre la salud de la madre o sobre la elección de la maternidad", dice el texto y añade: "Abortar no es nunca curar, es siempre matar". Critican también que no se apoye suficientemente a las mujeres frente "al drama del aborto" y rechazan lo que ellos consideran una "imposición" de una educación moral sexual "abortista y de género" -el proyecto habla de la promoción de una estrategia de formación en salud sexual y reproductiva para todo el sistema educativo-. Este argumento recuerda mucho al que han sostenido la Iglesia católica contra la asignatura de Educación para la Ciudadanía.

Los obispos expresan su preocupación porque queden desprotegidos los sanitarios que "por motivos muy justificados" se nieguen a practicarlos -la ley dice que se garantizará en todas las comunidades la posibilidad de interrumpir el embarazo-. El portavoz de la CEE, Juan Antonio Martínez Camino, recordó la excomunión inmediata y automática de cualquiera "que participe directamente en un aborto que realmente se ejecute", es decir, como mínimo, de la mujer que aborta y los médicos que lo practican.

> Berria: Salaketak > GIPUZKOA: EL AYUNTAMIENTO DE HERNANI PIDE QUE SE ACLARE "CUANTO ANTES" LA AGRESION SEXUAL A UNA NIÑA

  • El Ayuntamiento de Hernani pide que se aclare «cuanto antes» la agresión sexual a la niña de 3 años
  • El consistorio mostró ayer su solidaridad con la familia de la menor. Solicita también que se respete la presunción de inocencia del detenido
  • El Diario Vasco, 2009-06-19 # Juan F. Manjarrés • Hernani
El Ayuntamiento de Hernani exigió ayer, por medio de una declaración institucional apoyada por todos los grupos políticos, que el caso que está siendo investigado por la justicia relacionado con una agresión sexual sufrida por una menor de 3 años de la localidad «se aclare a la mayor brevedad posible». El consistorio precisa que el suceso «ha vuelto a tocar la fibra más sensible de la sociedad».

El pasado viernes fue detenido en Hernani un profesor de ikastola acusado de haber agredido sexualmente a una menor de 3 años. Desde el Consistorio hernaniarra muestran su solidaridad a la niña víctima de la agresión y a su familia, mientras que con respecto al detenido exige que «se respete su presunción de inocencia». El texto institucional fue aprobado en una comisión de Política Social celebrada en la tarde ayer y posteriormente en una sesión plenaria.

Concentración
El Ayuntamiento ha convocado una concentración para hoy, a las 12.30 horas delante de la Casa Consistorial, como acto de denuncia ante lo sucedido. El Ayuntamiento de Hernani pide «tolerancia cero» ante casos como éste.

El presunto autor de los hechos ingresó el pasado sábado en la prisión donostiarra de Martutene, bajo la acusación de haber agredido sexualmente a la niña.

Según fuentes consultadas por este periódico, el encarcelado es un varón de unos 40 años que fue detenido el viernes de la semana pasada cuando se encontraba en su domicilio, ubicado en una céntrica calle de Hernani.

El arrestado trabaja desde hace años como profesor de Educación Infantil en una de las cuatro ikastolas de la localidad. Este año se encargaba de una clase de niños de 2-3 años. No obstante, aunque la niña presuntamente agredida pertenece al centro escolar, no estaría dentro del grupo de su clase.

La detención ha generado en la localidad numerosas reacciones. En diversos círculos no han dudado en mostrar su apoyo a la persona detenida. Es el caso de integrantes del coro al que el acusado pertenece, que incluso han puesto en entredicho que haya sido él quien ha cometido el delito. Asimismo, solicitan que se respete el principio de presunción de inocencia al tiempo que expresan su respeto por el dolor de la niña agredida y el de su familia.

El juez que instruye el caso acordó el encarcelamiento del acusado ante los indicios que existen en su contra. El inculpado podría enfrentarse a una petición de condena de hasta diez años.